un langage qui ne dort jamais

Charybde 27 à propos de « Annihilation » de Jeff Vandermeer


Wandern sourit.

Wandern relit pour la troisième fois la trilogie de Vandermeer.

Qui ne sait que Wandern ne lit guère de roman ? C’est qu’il ne se laisse pas souvent aller. Notamment au roman.

Il n’a pas lu Nietzsche trop tôt.


« Par-delà le bien et le mal » :

Der wunderliche Thatbestand ist aber, dass Alles, was es von Freiheit, Feinheit, Kühnheit, Tanz und meisterlicher Sicherheit auf Erden giebt oder gegeben hat, sei es nun in dem Denken selbst, oder im Regieren, oder im Reden und Überreden, in den Künsten ebenso wie in den Sittlichkeiten, sich erst vermöge der „Tyrannei solcher Willkür-Gesetze“ entwickelt hat; und allen Ernstes, die Wahrscheinlichkeit dafür ist nicht gering, dass gerade dies „Natur“ und „natürlich“ sei — und nicht jenes laisser aller!


Pourquoi relit-il cette trilogie du Rempart sud ?

C’est que l’inquiétude le reprend, du langage.


Voyez : pazinsha.

//wandern.flounder.online/gemlog/2023-09-07.gmi


Il visionne le film tiré du premier volume. « Entertainment ».

Espérons que Vandermeeer a reçu beaucoup d’argent pour l’annihilation de « Annihilation » par « Annihilation ».

Mais Wandern n’est pas critique, et ne va pas se mettre comme tous ces bloqueurs officiels du réseau mondial mâche-tes-pépettes, à faire le critique.

Il les a parcourues, ces critiques ! Très très vite, à toute berzingue !

Assez vite en tout cas pour saisir au vol ce petit bout de voir dire :


un langage qui ne dort jamais


Ce n’est évidemment pas la manière de Vandermeer qui ne dort jamais, aussi mauvaise que celle de n’importe quel romancier, mais le langage qui le turlupine. Ce qui n’est pas souvent le cas déclaré.

En voici un autre : « L’enchâssement » de Ian Watson.


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