Mes conditions veulent que je me sois intéressé pendant l’adolescence à la Science-Fiction. J’y suis revenu à l’occasion de fièvres qui me clouaient quelques jours au lit vers la trentaine. J’y reviens régulièrement depuis, quand les conditions ne permettent guère que l’« entertainment ».


Durant la brève période où ils se voyaient souvent chassés, les jeunes Habitants ressemblaient à des raies manta anorexiques. Ensuite, ils grandissaient, grossissaient, se divisaient partiellement en deux (vers l’adolescence), puis basculaient d’un axe horizontal vers un axe vertical. Ils finissaient, à l’âge adulte, par ressembler à une énorme paire de roues de charrette tissées, reliées par un axe court et épais, aux extrémités duquel on trouvait des sortes d’araignées de mer géantes.


Voilà pourquoi j’aime les livres de Iain M. Banks, ici cité (cécité ?) « L’algébriste », traduit par Nenad Savic pour les éditions Braguelonne en 2006. Ses extra-terrestres sont très souvent drôles à imaginer. La drôlerie n’est pas habituelle dans ce genre, la S. F., et particulièrement “in the hard one”. Dessinez cela, pour voir :


Ils finissaient, à l’âge adulte, par ressembler à une énorme paire de roues de charrette tissées, reliées par un axe court et épais, aux extrémités duquel on trouvait des sortes d’araignées de mer géantes.


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Les conditions de ces toutes dernières semaines étaient du mois d'août, qui accuse la stupidité des masses déplacées pour raison de congés annuels ainsi que la connerie habituelle de leurs hôtes oléronais. Le lecteur déplacé sur la planète gazeuse des Habitants s'en trouve suffisamment éloigné pour dédaigner le tout.



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